La Valmont présente un faciès d'écoulement de type plat courant (écoulement en friselis) sur 84% de son linéaire et radier (écoulement plus turbulent) sur 1%, soit 85% de son linéaire en faciès lotique (rapide), à mettre en relation avec sa pente naturelle qui est de 0.4%.Le linéaire estimé considéré sous influence des ouvrages hydrauliques est de 4% du linéaire. La Valmont a un taux d'étagement (rapport entre la somme des hauteurs de chute et la dénivelée naturelle du profil en long) de 33%. Globalement, la ripisylve de la Valmont est déficitaire avec 43% du linéaire sans aucune ripisylve. Cependant, elle est globalement en bon état sanitaire. On note toutefois la présence d'une maladie provoquée par un champignon (le phytophthora) sur les aulnes sur Valmont. Sur la Valmont, 77% des berges sont naturelles. La végétation aquatique est très présente : 78% du linéaire a un recouvrement moyen à abondant. Le substrat est principalement graveleux (87% du liénaire). La particularité de la Valmont est la présence de nombreux plans d'eau au niveau du lit majeur, souvent alimentés par des résurgences de la nappe. 21 ouvrages hydrauliques ont été recensés sur les  14km de linéaire de la Valmont.

source vivier

                                                                           Zone de sources au vivier de Valmont

A Valmont

La rivière s’écoule à Valmont, sur un linéaire de 4 km 250 sur lequel vous pourrez voir 9 anciens moulins. L’occupation du sol est essentiellement urbanisée sur la partie la plus en amont du tronçon (bourg du village) jusqu’au moulin rue de la Linerie. Sur le reste du linéaire, la rivière traverse des herbages destinés à l’élevage de bovins. Quelques plans d’eau sont aussi présents, notamment au niveau du Bec-au-Cauchois. Le rejet de la station d’épuration de Valmont se fait à l'aval de la pisciculture Paimparay.

Le fond du lit est essentiellement graveleux, sauf en amont de 5 des anciens moulins où des sables et des vases se déposent à cause d’une trop faible pente ( « effet bief » du moulin). A noter que des frayères à salmonidés ont été observées, début 2006, le long de la RD 150 en aval de l’usine FIQUET et en amont du pont de la RD 150 près de la pisciculture Paimparay. Le faciès d’écoulement des eaux est constitué d’une alternance de radier et de plat courant, tout au long du tronçon. Les berges, artificielles sur l’amont, deviennent naturelles à la sortie du bourg, pour s’artificialiser à nouveau à l’aval de la rue des Haras et au niveau des moulins suivants.

La ripisylve est de façon générale déficitaire sur la commune de Valmont. On observe essentiellement une strate herbacée composée de graminées et de quelques hélophytes. Quelques arbres (aulnes et saules) se trouvent en amont de la rue de Rouxmesnil. Une strate d’arbres et d’arbustes (noisetiers, hêtres, chênes, merisiers, saules…) est localisée en amont de l’usine Fiquet, en rive gauche. Des indésirables ont aussi été repérés : un foyer de Renouée du Japon à l’aval du Pont d’Orléans.


A Colleville

La rivière traverse à Colleville, sur un linéaire de 3 km 750 sur lequel 4 anciens moulins sont encore visibles et 3 seuils d’anciens moulins sont présents. Une pisciculture se trouve sur l’amont du tronçon « La Pisciculture Paimparay ». Puis, la rivière traverse des prairies sur environ 1 km 500, jusqu’à la place de la Gare. Des étangs (anciennes ballastières) sont aussi présents. La rivière traverse ensuite la partie urbanisée du bourg, sur environ 1 km, le long de la rue Cauchoise. Puis, son trajet se termine par le passage dans des herbages, des prairies et, à nouveau, auprès de quelques étangs. A l’aval de la rue cauchoise, une station de mesures de débits de la rivière a été installée par la DREAL en Janvier 2006.

Le rejet de la station d’épuration de Colleville se fait à l’aval de la rue cauchoise. Le fond est graveleux sur l’essentiel du lit. Des sables et des vases sont présents à l’aval de la voie ferrée rue cauchoise, sur l’aval de la rue cauchoise, en amont de la place de la gare et en aval de la pisciculture le long de la voie ferrée. Le faciès d’écoulement des eaux est constitué d’une alternance de radier et de plat courant, tout au long du tronçon.

Sur la plupart du linéaire, les berges sont naturelles. Les berges artificielles sont localisées le long des habitations de la rue Cauchoise et au niveau des moulins.  La ripisylve est de façon générale déficitaire sur la commune de Colleville. On observe essentiellement une strate herbacée composée de graminées et de quelques hélophytes, sur l’amont du tronçon et le long de la rue Cauchoise. Une strate arborescente est présente en amont de la gare, près des étangs. Quelques arbustes se trouvent sur la rive droite de la berge, derrière l’ancienne sucrerie. Des indésirables ont aussi été repérés : tels que des alignements peupliers en deux points (en amont et en aval de la voie ferrée, située à l’aval de la rue cauchoise et sur l’aval du tronçon, le long de la RD 150), quelques résineux très ponctuellement rue cauchoise, et un foyer de Renouée du Japon à l’aval du pont de la voie ferrée sur l’amont du tronçon (derrière la solderie).


 A Fécamp

La rivière de la Valmont s’écoule à Fécamp, sur un linéaire de 4 km 610 sur lequel un ancien moulin fonctionne encore, rue Queue de Renard : « Les Moulins de Fécamp », qui est exploité pour produire de la farine. Des anciens vannages et anciens seuils sont encore présents : à l’aval de la pisciculture Fontaine, à l’école de voile, aval du pont de la rue du 11 Novembre 1918, chemin de Briqueville, en amont du garage Hoyer, derrière le collège Jules Ferry, à l’aval des Résidences St Benoist. L’occupation du sol est urbanisée sur l’ensemble du linéaire, sauf sur la partie la plus en amont où quelques ballastières ainsi qu’une zone humide (face au Musée du chocolat) sont présentes.

Le rejet de la station d’épuration se fait au niveau de la rue du Précieux Sang. Le fond du lit de la rivière est graveleux jusqu’au pont près de la station d’épuration, puis devient sableux sur 300 m environ. Ensuite, des tronçons de graviers et des tronçons de sables alternent jusqu’au chemin de Briqueville. Puis, le sable domine jusqu’au Boulevard Suzanne Clément, à partir duquel le substrat redevient graveleux jusqu’aux Résidences St Benoist. Là, le fond devient sableux. C’est à partir du moulin de la rue Queue de Renard que le fond redevient graveleux.

Le faciès d’écoulement des eaux est constitué d’une alternance de radier (principalement en amont du tronçon), de plat courant (Amont Chemin de Briqueville, amont du boulevard S Clément) et de profond courant (au niveau des jardins du Héron, Résidences St Benoist, aval du Chemin de Briqueville). Une partie des berges est artificialisée de l’aval de l’école de voile à l’ancien moulin rue du 11 Novembre 1918 et de la rue queue de renard à la rue du Précieux Sang, sur un total d’environ 500m.

Concernant la ripisylve, vous pourrez observer trois strates sur l’amont du tronçon, à l’Epinay, puis rapidement, une seule strate dominée d’abord par des hélophytes, puis par des graminées sera présente. Une strate arborescente est localisée en aval et en amont du pont du chemin de fer, près du parc de jeux du Parc de la Rivière. Des indésirables ont aussi été repérés : tels que des alignements peupliers en deux points (près de la station d’épuration et en amont de la résidence des Moulins au Roy) , et quatre foyers de Renouée du Japon, en amont du pont de la rue du 11 Novembre 1918, en amont et en aval du pont de chemin de fer du parc de jeux du Parc de la Rivière, et en amont de la résidence des Moulins au Roy) .