Concernant les macro-invertébrés
Ces animaux, visibles à l'oeil nu, qui ne possèdent pas de squelette, (tels les larves d'insectes, les mollusques, les crustacés...) sont intéressants, car la plupart sont des bioindicateurs qui nous renseignent sur la qualité du milieu.
En majorité, le gammare aussi appelé la crevette d'eau douce (crustacé) est présent sur l'ensemble de nos cours d'eau.
On peut trouver, aussi, dans les tronçons à courant rapide, des larves d'insectes comme les larves d'éphémères, des larves de perle, des larves de libellule et des larves de trichoptères (avec ou sans fourreau). Des mollusques sont aussi présents, comme l'ancyle des rivières, la physe, le planorbe.
Dans les zones de courant plus calme, des vers, des vers plats ou planaires et des sangsues sont présents.
Plus l'on trouve d'espèces différentes et meilleur se porte le cours d'eau. Aussi, des espèces comme les larves d'éphémères, les larves de trichoptères, les ancyles témoignent plutôt d'un milieu en bon état écologique alors que la présence de sangsues, si elles sont en grand nombre avec peu d'autres espèces, témoignent plutôt d'un déséquilibre du milieu.
A noter que depuis la forte crue de 1999, l'écrevisse historiquement présente sur nos cours d'eau : l'écrevisse à pattes blanches avait disparu. En effet, leur présence reflète une bonne qualité de l'eau. Après quelques prospections en 2018, il semblerait que leur présence soit à nouveau avérée. Un programme de suivi est mis en place par l'Office Français pour la Biodiversité.
Ecrevisse à pattes blanches
Concernant les poissons
Sur nos cours d'eau, de petit linéaire, avec des pentes moyennenment faibles et des eaux fraîches, le poisson le plus commun est la truite. On peut voir la Truite fario qui va effectuer la totalité de son cycle biologique en rivière, mais aussi la truite de mer, poisson migrateur qui va frayer en rivière et grossir en mer. L'espèce accompagnatrice de la Truite est le chabot que l'on trouve plutôt dans les eaux fraîches des sources, car il a besoin de beaucoup d'oxygène. Le chabot vit proche du fond de la rivière, car il n'a pas de vessie natatoire qui permet aux poissons de modifier leur flottabilité. Dans les zones plus calmes, plus à l'aval, le petit poisson que l'on peut voir est l'épinoche (3 épines dorsales), et aussi l'épinochette (9 épines dorsales).
L'on peut voir aussi des anguilles, poisson migrateur qui va se reproduire dans la mer des sargasses en Atlantique Nord et qui grossit en rivière et des lamproies, grands migrateurs qui, comme la truite de mer, frayent en rivière.
Concernant les oiseaux
Le martin pêcheur est présent sur Colleville et Ganzeville. Le héron cendré et la bergeronnette des ruisseaux sont assez communs. On peut voir le grèbe castagneux, parfois sur la ballastière du Nid de Verdier, la grande aigrette, souvent en aval du Bec au cauchois. Un butor étoilé, espèce très menacée, avait été repéré, en 2011, au vivier de Valmont. Les photos ont été prises par un membre de l'Association pour la protection du vivier de Valmont en 2011.
Concernant les mammifères
La musaraigne aquatique est présente naturellement.
On peut voir également des rats musqués, et depuis environ 2015 des ragondins. Ces espèces ont été introduites en France et n'ont pas de prédateur naturel sur nos petits cours d'eau. Elles sont classées nuisibles.